JOUR 8 : Bienheureuse Marie-Claire de l’enfant Jésus

Rédigé le 01/03/2023
Pastorale Des Jeunes


Photo : inconnu

  Découverte d'une sainte des JMJ  

Bienheureuse Marie-Claire de l’enfant Jésus

 

    Née à Amadora le 15 juin 1843, elle est baptisée dans l'église de Nossa Senhora do Amparo, à Benfica, le 2 septembre de la même année.

A 13 ans, elle perd sa mère, victime du choléra, et l’année suivante, son père, de la fièvre jaune. Elle entre donc au pensionnat d’Ajuda, un orphelinat pour familles nobles en 1857.

En 1869, elle ressent l’appel du Christ, et devient capucine sous le nom de Marie-Claire de l’enfant Jésus. En 1870, elle est envoyée en France pour effectuer son noviciat puis elle décide de fonder une nouvelle congrégation, la Communauté Sao Patricio. Leur charisme est d’apporter des soins et d'accueillir les plus nécessiteux, au Portugal et dans ses colonies.

Elle meurt le 1er décembre 1899 à Lisbonne, et est actuellement enterrée dans la crypte de la Chapelle Notre-Dame-des-Hommes à Alviobeira.

 

  Evangile  

Lc 11, 29-32

    En ce temps-là, comme les foules s’amassaient, Jésus se mit à dire : « Cette génération est une génération mauvaise : elle cherche un signe, mais en fait de signe il ne lui sera donné que le signe de Jonas.

Car Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive ; il en sera de même avec le Fils de l’homme pour cette génération.

Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que les hommes de cette génération, et elle les condamnera.

En effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon.

Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas. »

 
 

  Méditation  

Les signes de Dieu ne sont pas toujours ceux que l’on attend !

Qui n’a jamais prié, en demandant un signe à Dieu ?

Nous sommes à la recherche de signes éblouissants, qui justifieraient enfin notre foi. Mais Dieu n’est pas comme ça, Il aime les petites et les belles choses, pas l’extravagance. Prenons conscience que, chaque jour, nous sommes entourés de signes : la bienveillance de nos amis, des personnes qui s’entraident devant nous, une église ouverte. N’attendons pas de miracle pour croire vraiment, et soyons dans la confiance que Dieu nous aime infiniment. Et soyons aussi porteurs de ces signes. En effet, si l’on demande des signes, comme le peuple juif dans l’évangile, c’est par manque de foi. L’Esprit saint travaille en nous, et à travers nous, Dieu exprime son amour au monde entier. Chacun de nous à un rôle à jouer dans l’évangélisation, par notre posture, notre charité, et notre amour.

C’est le plus beau témoignage et le plus beau signe de notre foi !

 
 

Pistes de réflexion

 

  • Suis-je conscient des signes que Dieu me donne ?

  • Est-ce que je rends grâce à Dieu pour ces signes? Par quels moyens ?

  • Je peux me remémorer ces grâces reçues aujourd’hui ou dans la semaine, et louer Dieu pour cela.