JOUR 18 : saint Jean Paul II et la miséricorde divine

Rédigé le 11/03/2023
Pastorale Des Jeunes


Photo : Leva Ramishvili

  Découverte d’un saint patron des JMJ  

Saint Jean-Paul II

 

Le thème de la miséricorde divine est au cœur de toute la vie de saint Jean Paul II. A son accession au Siège de Pierre, il a ce souci de mettre en lumière cet attribut de Dieu: « Le message de la Divine Miséricorde m’a toujours été cher et familier ». Si sainte Faustine a été choisie pour être la secrétaire de la miséricorde divine, il en est véritablement l’apôtre par le développement qu’il en a fait.

La vie de Karol Wojtyła a été marquée par le mystère de la souffrance et du mal. Alors qu’il n’avait que neuf ans, il perd sa mère. Trois ans plus tard, il perd son frère, et douze ans après son père. Mais surtout, il a connu deux systèmes profondément pervers et destructeurs pour l’homme, le nazisme et le communisme. Il en a tiré la conviction que le monde contemporain est marqué par le mal comme il ne l’avait jamais été auparavant. « C’est, en effet, entre la Première et la Seconde Guerre mondiale que le Christ a confié à sainte Faustine son message de miséricorde».

Devant ce déferlement du mal, il a été amené à méditer sur le plan de Dieu vis-à-vis du mal, sur la réponse de Dieu à la question du mal. Jean-Paul a donc d’abord vécu de la Miséricorde avant de la prêcher. En canonisant sainte Faustine le 30 Avril 2000, il proclame le deuxième dimanche de Pâques, Dimanche de la Miséricorde.

source: https://misericordedivine.fr/jean-paul-ii-apotre-de-la-misericorde/


  Evangile  

Extrait ​

“Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi,

et tout ce qui est à moi est à toi.

Il fallait festoyer et se réjouir ;

car ton frère que voilà était mort,

et il est revenu à la vie ;

il était perdu,

et il est retrouvé !”

 

  Méditation  

Entrons dans la logique de la miséricorde!

 

« Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait festoyer et se réjouir » (v. 31). C’est ce que dit le Père au fils aîné. Sa logique est celle de la miséricorde ! Le fils cadet pensait mériter une punition à cause de ses péchés, le fils aîné s’attendait à une récompense pour ses services. Les deux frères ne se parlent pas entre eux, ils vivent des histoires différentes, mais raisonnent tous deux selon une logique étrangère à Jésus : si tu fais le bien, tu reçois une récompense, si tu fais le mal tu es puni ; et cela n’est pas la logique de Jésus, ce n’est pas cela ! Cette logique est renversée par les paroles du père : « Il fallait festoyer et se réjouir; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé ! » (v. 31). Le père a retrouvé son fils perdu, et à présent il peut également le rendre à son frère ! Sans le frère cadet, le frère aîné cesse lui aussi d’être un « frère ». La joie la plus grande pour le père est de voir que ses enfants se reconnaissent frères.

Les fils peuvent décider de s’unir à la joie du père ou de refuser. Ils doivent s’interroger sur leurs désirs et sur la vision qu’ils ont de la vie. La parabole se termine en laissant la fin en suspens : nous ne savons pas ce qu’a décidé de faire le fils aîné. Et cela est un encouragement pour nous. Cet Évangile nous enseigne que nous avons tous besoin d’entrer dans la maison du Père et de participer à sa joie, à sa fête de la miséricorde et de la fraternité. Frères et sœurs, ouvrons notre cœur, pour être « miséricordieux comme le Père » !

Pape François, Audience générale du 11 Mai 2016

 

Pistes de réflexion

  • Est-ce qu’il y a des pardons qui sont pour moi difficiles à donner? Comment ce carême peut m’aider à pardonner?

  • Qu’est-ce que cet évangile dit de ma relation à Dieu? Est-ce que je suis dans un rapport d’obéissance servile comme le fils aîné? Ou alors dans un rapport de jouissance comme le cadet? 

  • A la lumière de la méditation du Pape François, comment retrouver cette attitude de fils qui est celle de Jésus?