Carlo Acutis est né le 3 Mai 1991 à Londres dans une famille bourgeoise italienne.
En septembre 1991, la famille Acutis retourne en Italie et s'installe à Milan. C'est très tôt que Carlo manifeste son goût pour la piété. Il aime prier dans les église et lors des voyages familiaux, il insiste auprès de ses parents pour visiter les sanctuaires de la région.
Il a une dévotion toute particulière pour l'eucharistie et pour la Vierge Marie, qu'il définira plus tard comme « l'unique femme de sa vie ». Il aime notamment l'histoire des apparitions de Lourdes et de Fatima. Il se passionne aussi pour la vie des saints en particulier François d'Assise, Antoine de Padoue, Dominique Savio et les trois bergers de Fatima. Dès son plus jeune âge, il manifeste le désir de recevoir la communion. Devant son insistance, ses parents consultent Mgr Pasquale Macchi, ancien secrétaire de Paul VI. Ayant constaté la maturité spirituelle du garçon, le prélat l'autorise à faire sa première communion dès l'âge de sept ans. La cérémonie a lieu au monastère des ambrosiennes de Perego le 16 Juin 1998. Dès lors, et jusqu'à sa mort, Carlo participe chaque jour à la messe.
Il disait : « Si l'on s'approche tous les jours de l'eucharistie, on va tout droit au paradis. » Il récite aussi quotidiennement le rosaire et va se confesser une fois par semaine. Il s'investit aussi dans le catéchisme qu'il fait aux enfants de sa paroisse
Carlo est un adolescent comme les autres, qui a beaucoup d'amis, aime le foot, les animaux. Il était très intéressé par le monde de l'informatique et ses compétences dans ce domaine étonnaient les professionnels. Il faisait des montages de films, créait des sites internet (notamment pour sa paroisse et son lycée) et se mettait au service des enfants, des personnes âgées et des plus pauvres pour qui ce monde était moins accessible.
L'œuvre la plus importante qu'il créa fut son exposition des miracles eucharistiques. Deux ans de recherche et de voyages, dans lesquels ses parents se sont aussi investis, pour exposer 136 miracles eucharistiques reconnus par l'Église, avec photographies et descriptions. Au départ simple site internet, son exposition a été matérialisée et présentée sur les cinq continents, dans près de 10 000 paroisses rien qu'aux Etats-Unis et dans les sanctuaires les plus célèbres comme Lourdes, Fatima ou Guadalupe.
Au niveau scolaire, Carlo fréquente l'école des Marcellines de Milan puis l'Institut Léon XIII, lycée tenu par les Jésuites. Il est remarqué par ses professeurs pour ses bons résultats et apprécié par ses camarades pour sa bonne humeur, sa générosité et sa gentillesse envers tous.
Dans l'aumônerie du lycée, Carlo exerce une certaine influence par son exemple. Il leur transmettait notamment l'importance qu'avait pour lui l'eucharistie : « C'est l'autoroute qui mène au ciel ».
Il occupe aussi son temps libre à visiter les personnes âgées et économise son argent pour le donner aux plus nécessiteux. Il disait souvent : « Le bonheur c'est d'avoir le regard tourné vers Dieu. La tristesse c'est d'avoir le regard tourné vers soi-même. »
Début octobre 2006, ce qu'on croyait être une grosse grippe est en réalité une leucémie foudroyante. Le diagnostic est sans appel : Carlo est condamné, bien qu'il ait été jusque là un adolescent en bonne santé.
Hospitalisé à la clinique San Gerardo de Monza, Carlo ne se plaint pas et répète souvent : « J'offre toutes les souffrances que je dois subir au Seigneur, pour le pape et pour l'Église, et aller directement au paradis. ».
Ses parents ne quittent pas la chambre, mais Carlo insiste pour qu'ils se reposent. Il étonne le personnel médical par son souci des autres et sa bonne humeur, alors qu'il est en phase terminale.
Il meurt au petit matin du 12 Octobre 2006 et est inhumé d'abord à Ternengo (Piémont), puis sa dépouille est transférée, comme il l'avait souhaité, à Assise — la ville de Saint François —, dans le caveau de sa famille maternelle
Après le rapport positif des différentes commissions, le Pape François procède, le 5 Juillet 2018, à la reconnaissance des vertus héroïques de Carlo Acutis, lui décernant le titre de vénérable.
Le a lieu la reconnaissance canonique du corps de Carlo Acutis. Selon les propos de Nicola Gori, postulateur de la cause, le corps a été retrouvé intègre (intatto).
Intatto ne signifie pas intact mais bien intègre c’est-à-dire muni de tous ses organes comme l'a précisé en septembre 2020 l'évêque d'Assise après une polémique sur la compréhension du langage propre à la procédure canonique
Carlo Acutis a été solennellement proclamé "Bienheureux" le 10 Octobre 2020
Sa fête est le 12 Octobre